Qui suis-je ?

Tristes chimères

A ma fille à mon âme à mon cœur d’artichaut
A ma dune ensablée à ces bleus qui te saignent
A tes lunes mouillées à tes larmes qui geignent
A ta foutue lame à l’ange envolé trop tôt

Mes pensées à ma fleur qui sa vie la dédaigne
Je livrerai son âme au cimetière des roses
Pour que chaque matin au soleil on l’expose
Afin qu’elle ne fane pas ni ne s’éteigne

L’aurore sera nuit les oiseaux de passage
Et les lits de poussière auront l’odeur pas sage
L’humeur feu de l’orage aura fini sa guerre

Et les soirs sans espoir éteindront la lumière
Dans l’attente reine au cœur amer qui s’enferre
Glisseront en rivière les tristes chimères

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